30 universités candidates à l'autonomie au 1er janvier 2010

Après l'annonce de Valérie Pécresse des 20 premières universités autonomes au 1er janvier 2009, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche prépare d'ores et déjà la 2ème vague d'universités en vue de leur accession à l'autonomie au 1er janvier 2010.
30 universités seront auditées par l'IGAENR (Inspection Générale de l'Administration de l'Education Nationale et de la Recherche) d'ici le 30 juin 2009 :

Avignon
Belfort-Montbéliard
Besançon
Bordeaux 1, 2 et 4
Bretagne Ouest (Brest)
Bretagne Sud (Lorient)
Chambéry
Compiègne
Dijon
Dunkerque
Evry
Grenoble 1
Le Havre
Le Mans
Lille 2
Lyon 3
Metz
Montpellier 2
Paris 2 et 9
Pau
Perpignan
Potiers
Rennes 1 et 2
Toulouse 3
Versailles-Saint-Quentin.

Ces audits font partie d'un ensemble de mesures destinées à accompagner les universités dans leur préparation à l'exercice des nouvelles compétences, définies par la loi du 10 août sur les libertés et responsabilités des universités. Ils vont éclairer les conseils d'administration et les présidents sur les forces et les faiblesses de leur université, à partir d'un diagnostic complet dans quatre domaines : gestion des ressources humaines, gestion financière et comptable, gestion patrimoniale et systèmes d'information. Ils indiqueront les progrès à accomplir pour réussir leur passage aux compétences élargies.

C'est sur la base de ces audits et des efforts consentis par les universités pour se conformer à leurs recommandations que le ministère décidera de leur passage à l'autonomie.

Valérie Pécresse se défendait d'un désengagament de l'état disant que l'autonomie était accompagnée d'une aide financière de l'état.
Il n'en est rien !
Par exemple, L'université Clermont 1, 1ere université à avoir voté l'autonomie, s'est vu recompensée de 25O OOO euros. Leur budget est de 85 millions d'euros.
L'aide de l'état correspond à 0,29% de leur budget
!!!

Alors imaginez à quoi correspond 25O OOO euros pour des universités au budget bien plus important que Clermont 1.
Par exemple : Lyon 1, Strasbourg, Marseille, Toulouse ou certaines universités Parisienne.

Et évidemment comme il n'y aura aucune aide de l'État il faudra trouver de l'argent... en augmentant les frais d'inscriptions.

Les droits d'inscription sont fixés par le ministère. Si augmentation il y a, elle n'est pas décidée par les universités mais par le ministère.

En revanche ce qui peut être fait et là est le plus grand risque, c'est l'augmentation ou la création de frais complémentaires qui existe déjà dans certaines facs (sports, médecine, photocopies, accès à la culture...). Ces tarifs là sont fixés par les universités. Rien ne les empeche ne les augmenter. Et là ca peut monter vite. il suffit de voir toulouse où il faut débourser 43 euros pour accéder à la BU. Certaines hésitent à faire payer aux étudiant le tutorat ou une participation pour l'accès à internet !!
Il en va de même pour les stages, pour l'inscription à des options libres ou autres...

Tout ca additionné, l'augmentation peut se faire bien plus sentir que si le ministère décidait d'augmenter les droits d'inscriptions.

Dans les grandes universités américaines ou même anglaises, en plus des droits d'inscription qui sont élevés ce sont aussi les frais complémentaires qui le sont ; notamment parce que certains enseignements (obligatoire ou non) sont payants.

................ Crying or Very sad

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